Éducation : à Kisangani 1, les acteurs évaluent les performances de la RAP 2024-2025 et repensent l’école de demain

La sous-province éducationnelle de Kisangani 1 a lancé ce lundi dans l’une des salles de Enabel sa revue annuelle de performance 2024-2025.
Pendant trois jours, inspecteurs, chefs d’établissements, partenaires techniques et autorités éducatives vont plancher sur les acquis, les défis et les priorités de l’année scolaire 2024-2025.

C’est dans une ambiance studieuse que le maire de la ville, Delly Likunde Li-Botayi, a donné le ton.

« C’est en posant un diagnostic franc que nous pourrons soigner les maux qui minent notre système éducatif », a-t-il lancé, saluant au passage la volonté du Président Félix Tshisekedi de placer l’éducation au cœur du développement national.

Le thème choisi pour cette édition est : « Gouvernance, qualité et citoyenneté : transformer l’école pour bâtir une RDC résiliente et inclusive » donne d’emblée le cap. Pour Pauline Lifela Boila, sous-proved de Kisangani 1, il ne s’agit pas simplement de faire le bilan.
« Nous devons interroger nos pratiques, nos choix, et surtout nos résultats. Ce travail collectif doit déboucher sur un plan d’action réaliste et ambitieux. »

Trois axes stratégiques guident les échanges : l’accès à l’éducation, l’amélioration de la qualité de l’enseignement, et la gouvernance du système scolaire. Des sous-commissions spécifiques ont été mises sur pied pour approfondir chaque dimension, sur base des données démographiques et des performances de l’année écoulée.

Partenaire fidèle du secteur éducatif congolais, Enabel a réaffirmé son engagement. Son représentant a insisté sur l’importance d’un dialogue franc et d’une coordination renforcée entre les différents acteurs. « Nous sommes ici pour accompagner, mais aussi pour écouter », a-t-il déclaré.

Alors que les travaux s’annoncent denses, beaucoup espèrent que cette revue annuelle aboutira à des engagements concrets. « L’école est le premier chantier de la République », conclut une inspectrice. « Si nous voulons une RDC résiliente, c’est dès la salle de classe que ça commence. »

Rédaction