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Trois journalistes détenus à Kisangani : l’ONG AJDDH dénonce une atteinte grave à la liberté de la presse (Communiqué)

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Trois journalistes détenus à Kisangani : l’ONG AJDDH dénonce une atteinte grave à la liberté de la presse (Communiqué)

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Trois journalistes locaux, Steves Paluku (kis24.info), Paul Beyokomana (election-net.com) et Sébastien Mulamba (KisanganiNews), sont actuellement retenus au Parquet de grande instance de Kisangani pour audition, après avoir été détenus au Commissariat provincial de la police. Cette détention fait suite à une tentative d’interview auprès du Ministre provincial des Finances de la Tshopo, visant à recueillir ses explications concernant sa récente participation controversée dans un film théâtral dont une vidéo est devenue virale et suscite un large débat public.

Selon un communiqué rendu public par l’ONG Actions pour la Justice, le Développement et les Droits Humains (AJDDH), ces journalistes se sont rendus ce mercredi 23 juillet dans les locaux du Cabinet du Ministre pour obtenir une déclaration officielle. Alors qu’ils échangaient pacifiquement avec le Directeur du Cabinet, le Ministre aurait fait irruption de manière intempestive, proférant des menaces, et ordonné leur détention arbitraire pendant plusieurs minutes sans motif légitime, dans un climat d’intimidation manifeste.

Les journalistes ont ensuite été transférés de force au Commissariat provincial de la police, où ils sont restés détenus avant d’être conduits en ce moment au Parquet pour audition. L’AJDDH qualifie cette rétention d’illégale et de violente atteinte non seulement à l’intégrité physique et psychologique des journalistes concernés, mais également à la liberté de la presse, un droit constitutionnel protégé par la loi congolaise et les conventions internationales.

L’ONG déplore cette dérive autoritaire au sein d’une institution publique et appelle à la libération immédiate et inconditionnelle des journalistes, ainsi qu’à l’ouverture d’une enquête indépendante pour faire la lumière sur les responsabilités dans cette affaire.

L’AJDDH engage également la Commission Nationale des Droits de l’Homme, le Conseil Supérieur de l’Audiovisuel et de la Communication, ainsi que les autorités judiciaires à assurer la sécurité des professionnels des médias. Enfin, elle exhorte le Gouverneur de la Tshopo à prendre des mesures conservatoires contre le Ministre pour manquement à l’éthique publique et pour entrave à la liberté d’informer.

Cette affaire met en lumière les défis persistants auxquels font face les journalistes en RDC, où leur rôle d’observateurs et de porte-voix de la société est souvent confronté à des pressions et des intimidations. À une période cruciale pour la démocratie congolaise, l’AJDDH rappelle que la répression des médias constitue un recul grave pour les droits fondamentaux et appelle à une mobilisation nationale et internationale pour défendre la liberté de la presse.

La Rédaction

La Rédaction. Contact : +243 850 710 634 & +243 826 769 494 & +243 817 180 576 Adresse physique du bureau : Makiso, Kisangani, TSHOPO, RD. Congo.

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