2e Congrès-USN: Félix Tshisekedi réaffirme son attachement au dialogue, mais « sans interférences étrangères »

Le président de la République démocratique du Congo, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, a réitéré son engagement en faveur du dialogue national, tout en rejetant fermement toute tentative d’initiative parallèle menée à l’extérieur du pays. C’était lors du 2ᵉ congrès de l’Union sacrée de la nation (USN), tenu ce samedi à Kinshasa.

« Je suis un homme de dialogue. Je vais me servir de cet instrument pour rassembler les Congolais et les réunir autour d’un idéal commun. Je ne me laisserai pas distraire par des initiatives de dialogue qui se tiennent à l’extérieur du pays. Les Congolais n’ont pas besoin d’un facilitateur pour le dialogue », a déclaré le chef de l’État sous les applaudissements de ses partisans.

Dans la même veine, Félix Tshisekedi a précisé les contours de sa vision : « Dialogue oui, mais pas avec les Congolais inféodés aux pays étrangers. Il n’arrivera jamais de dialogue en dehors de ma propre initiative ».

Ces propos interviennent alors que certains acteurs politiques, notamment ceux de l’opposition radicale, multiplient des appels en faveur d’une médiation internationale pour résoudre les tensions politiques internes.

En réaffirmant la primauté d’un dialogue initié et conduit à l’interne, le président Tshisekedi cherche à conforter l’image d’une souveraineté congolaise jalousement préservée et à renforcer l’unité autour de l’Union sacrée, plateforme politique qui le soutient.

Le message du chef de l’État apparaît comme un signal clair : tout processus de dialogue futur devra se dérouler sur le sol congolais et sous son leadership direct, sans influence extérieure.

Rédaction