Kinshasa : Jean Bamanisa appelle à des solutions urgentes pour sortir la capitale de « l’insoutenable crise des déchets »

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La ville de Kinshasa suffoque sous le poids de ses déchets. Montagnes d’immondices dans les rues, poubelles débordantes, odeurs nauséabondes : la capitale congolaise fait face à un défi sanitaire et environnemental majeur qui ternit son image en Afrique.

Lors d’un déjeuner-débat organisé ce samedi au restaurant Koi, le Sénateur Jean Bamanisa Saidi a sonné l’alarme et lancé un appel à la responsabilité collective. « Nous ne pouvons pas sortir ici avec des plaintes, mais plutôt avec des solutions concrètes. Kin doit être propre à l’exemple des autres villes africaines », a-t-il martelé devant les régies et acteurs urbains.

« Le problème n’est pas la loi, mais l’argent »

Si le cadre légal existe, le manque de financement reste le talon d’Achille du système.
« Nos lois ont été très bien faites, elles ont prévu des mécanismes pour que nos entités se prennent en charge. Mais sans argent, nous ne pouvons rien », a insisté Bamanisa.

Le Sénateur a rappelé que la question dépasse les simples ordures domestiques. Les tonnes de déchets visibles quotidiennement dans les grandes artères constituent une menace directe pour la santé publique et une humiliation pour la capitale congolaise, comparée à des villes comme Luanda qui ont su relever ce défi.

Pour Jean Bamanisa, la bataille de Kinshasa se jouera sur la volonté politique, la mobilisation citoyenne et l’ingéniosité des solutions locales. « Nous devons sortir avec des solutions, pas des plaintes », a-t-il répété comme un leitmotiv.

Son appel trace une ligne claire : la propreté de Kinshasa ne peut plus attendre. Elle conditionne à la fois la dignité des Kinois et l’avenir urbanistique de la capitale.

Rédaction