Kisangani : la CNPR remet des brevets à 500 motards formés sur le Code de la route et la déontologie

La première vague des conducteurs de taxis-motos de Kisangani a clôturé ce jeudi sa formation sur le Code de la route et la déontologie professionnelle, organisée par la Commission nationale de prévention routière (CNPR), direction provinciale de la Tshopo.

Cette session s’inscrit dans le cadre du programme de recyclage obligatoire décidé par le gouverneur Paulin Lendongolia Lebabonga pour l’ensemble des conducteurs d’engins motorisés et non motorisés de la province.

La cérémonie de remise des brevets s’est tenue dans la salle de la cathédrale Notre-Dame du Très Saint Rosaire.

Au total, environ 500 motocyclistes ont été recyclés entre le 23 et le 25 septembre, répartis en deux vacations quotidiennes. Désormais certifiés, ils sont appelés à adopter un comportement plus responsable sur la voie publique, afin de contribuer à réduire les accidents de circulation de plus en plus fréquents dans la ville.

Le directeur provincial de la CNPR/Tshopo, CT Jeansmin Ofuka Lokomba, a salué la réussite de cette première étape et l’engagement des participants. Il a rappelé que la méthodologie reposait sur des échanges interactifs, des démonstrations pratiques et une évaluation continue, favorisant une meilleure assimilation des notions enseignées.

« Ceux qui ne sont pas formés seront comme des bombes à retardement sur la chaussée. Même un conducteur bien formé peut être victime de l’ignorance de l’autre. L’arrêté est obligatoire, et des sanctions seront définies par l’autorité provinciale », a-t-il averti.

Insistant sur le rôle central du conducteur dans la sécurité routière, il a ajouté :

« Le véritable remède aux accidents n’est pas seulement d’avoir de bonnes routes ou de bons véhicules, mais d’avoir des conducteurs bien formés. Car c’est l’homme qui est au centre : il conduit, il prend les décisions. »

Les motards formés ont exprimé leur satisfaction et leur gratitude, estimant que le brevet obtenu constitue non seulement une reconnaissance officielle, mais aussi un gage de sécurité et de professionnalisme dans l’exercice de leur métier.

La CNPR a annoncé que l’opération sera progressivement élargie aux communes et territoires de la Tshopo.

Rédaction