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Tshopo/JI des langues de signes : défis et inclusion sociale, l’ONG « Voix des femmes sourdes » plaide pour la reconnaissance de la langue des signes comme 5ᵉ langue nationale en RDC

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À l’occasion de la Journée internationale des langues de signes, l’ONG Voix des femmes sourdes a lancé vendredi à Kisangani un vibrant appel au gouvernement congolais pour que la langue des signes soit officiellement reconnue comme cinquième langue nationale en République Démocratique du Congo, au même titre que le lingala, le swahili, le kikongo et le tshiluba. La conférence-débat s’est tenue dans la grande salle de la mairie de Kisangani, dans la province de la Tshopo, au nord-est du pays.

« Reconnaître officiellement la langue des signes est une question d’égalité et de dignité pour les personnes sourdes », a déclaré Sarah Pelieng Woot, coordonnatrice de l’ONG. Elle a rappelé l’importance de la langue des signes comme outil de communication et d’identité culturelle, tout en soulignant les difficultés majeures auxquelles font face les personnes sourdes : accès limité à l’éducation, insuffisance d’interprètes qualifiés, difficultés d’accès à l’information et faible sensibilisation du public.

Sarah Pelieng Woot a également rappelé que la Journée internationale des langues de signes, officialisée par l’ONU en 2017 et célébrée chaque 23 septembre, s’inscrit dans la Semaine internationale des personnes sourdes, instaurée depuis 1958, afin de promouvoir les droits et l’inclusion sociale des personnes sourdes.

Présent à cette cérémonie, le ministre provincial de l’Éducation, Simon Masimango, a salué l’organisation de l’événement et promis de relayer les recommandations de l’ONG auprès du gouverneur de province pour faciliter l’inclusion éducative des enfants sourds.

De son côté, la professeure Léontine Sanga Gaji, responsable de l’école des sourds de l’Église catholique, a insisté sur la nécessité pour les sourds de valoriser leur identité tout en collaborant avec les entendants : « La langue des signes doit être reconnue comme une langue nationale. Les sourds doivent s’estimer eux-mêmes, mais aussi travailler main dans la main avec les entendants pour faire avancer ce combat », a-t-elle déclaré.

La coordonnatrice Pelieng a enfin rappelé que la langue des signes est une langue à part entière, dotée de sa propre grammaire et de spécificités régionales, reflet de la richesse culturelle de cette communauté. En clôturant la rencontre, elle a lancé un appel solennel : « Reconnaître et promouvoir la langue des signes, c’est garantir aux personnes sourdes l’égalité, l’autonomie et la pleine participation à la vie sociale. »

Cette conférence-débat a réuni des personnes sourdes, des élèves ainsi que des acteurs des droits humains et plusieurs invités de marque, et s’est achevée sur un message d’espoir pour une meilleure intégration des personnes sourdes en RDC.

Rédaction

La Rédaction. Contact : +243 850 710 634 & +243 826 769 494 & +243 817 180 576 Adresse physique du bureau : Makiso, Kisangani, TSHOPO, RD. Congo.

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