À Kisangani, le VPM Lihau dévoile aux FARDC et à la PNC les nouveaux avantages liés à leur intégration à la CNSSAP

Le Vice-Premier Ministre, Ministre de la Fonction publique, Jean-Pierre Lihau, séjourne depuis jeudi à Kisangani pour une mission officielle.

À son arrivée, le patron de l’administration publique a tenu une séance de travail stratégique avec les hauts gradés, officiers et sous-officiers de l’armée et de la police, réunis dans la salle de l’hôtel Galerie du Centre.
Au centre des échanges : l’intégration des militaires et des policiers au régime national de sécurité sociale géré par la CNSSAP, une réforme que le gouvernement qualifie d’historique et protectrice.

Face aux commandants, colonels, commissaires supérieurs et autres officiers de haut rang, Jean-Pierre Lihau a rappelé que cette intégration met fin à une injustice sociale longtemps dénoncée.

Selon lui, cette réforme vise à garantir aux hommes et femmes en uniforme :

✓ une pension de retraite sécurisée,
✓ une protection sociale conforme aux standards modernes,
✓ un suivi administratif plus rigoureux,
✓ des droits garantis, indépendamment des changements institutionnels.

« La CNSSAP n’est pas seulement une caisse. C’est un mécanisme de protection, un filet social qui vous accompagne durant votre carrière et après votre service. Le Chef de l’État veut que personne ne soit laissé de côté, surtout ceux qui protègent la Nation », a déclaré le VPM Jean-Pierre Lihau.

Par ailleurs, le patron de l’administration publique a également expliqué le fonctionnement des cotisations, insistant sur la viabilité, l’encadrement et le contrôle du système.
Il a rappelé que les ressources collectées doivent correspondre aux besoins réels et que l’État s’engage à renforcer la transparence ainsi que l’évaluation régulière du régime.

« On ne peut pas parler de pension sans un mécanisme solide et contrôlé. Notre objectif, c’est de garantir vos droits, partout dans le pays, avec rigueur et équité », a-t-il ajouté.

Le VPM a souligné que cette intégration ne constitue pas une charge supplémentaire, mais un avantage concret pour les militaires et policiers, dont les carrières sont exposées à des risques particuliers.

Il a enfin exhorté les commandants à relayer correctement l’information dans leurs unités afin de rassurer les troupes et d’éviter les confusions parfois observées sur le terrain.

Cette séance de Kisangani s’inscrit dans une campagne nationale du ministère de la Fonction publique visant à expliquer, clarifier et organiser le basculement vers le régime moderne de la CNSSAP.

Pour les forces de sécurité, cette rencontre marque une étape importante : la reconnaissance officielle de leur droit à une protection sociale complète, à l’instar des autres agents publics.

La Rédaction