Insécurité grandissante à Kisangani : le journaliste Jean-Claude Fundi échappe de justesse à une attaque d’hommes armés
La ville de Kisangani, Chef-lieu de la Tshopo de la Tshopo replonge dans une spirale inquiétante d’insécurité. Dans la nuit du dimanche 21 au lundi 22 septembre, vers 3 heures du matin, des hommes armés non identifiés ont tenté de s’introduire de force dans la résidence du journaliste Jean-Claude Fundi Asumani, promoteur du média en ligne Boyomainfo.com et rédacteur en chef de la chaîne RFMTV.
Selon des témoins, les assaillants ont violemment secoué le portail de la concession avant de tirer deux balles en l’air et de tenter d’escalader le mur. Leur attaque a été déjouée grâce à la vigilance des jeunes volontaires qui patrouillent régulièrement pour sécuriser le quartier Kabondo. Le journaliste et sa famille, profondément choqués, ont échappé au pire.
« Gloire à Dieu, les malfrats n’ont pas réussi à pénétrer dans la maison. Le système de sécurité du quartier a joué son rôle », a confié un proche du journaliste.
Alerté, le commandant du district urbain de la police de Kisangani, le colonel Guy Biabongo Nzenge, a dépêché une unité sur les lieux. Celle-ci n’est cependant arrivée qu’une heure plus tard, vers 4 heures du matin, alors que les agresseurs avaient déjà pris la fuite.
Ce nouvel épisode relance le débat sur la sécurité à Kisangani, où de plus en plus d’habitants dénoncent l’inaction des autorités et recourent à des mécanismes d’auto-défense communautaire. D’autres choisissent de lancer des alertes sur les réseaux sociaux.
Autrefois symbole de résistance intellectuelle, Kisangani glisse lentement vers une cité où règne la peur dès la tombée de la nuit.
La tentative d’assassinat contre Jean-Claude Fundi ne saurait être traitée comme un simple fait divers. Elle doit constituer un électrochoc pour les autorités et l’ensemble de la société civile.
Sébastien Mulamba Mayombo
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