Kisangani : la CNPR clôture avec brio la deuxième vague de recyclage en formant 300 conducteurs sur la prévention routière
La Commission nationale de la prévention routière (CNPR), antenne provinciale de la Tshopo, a clôturé ce jeudi la deuxième vague de formation des conducteurs de motos et de taxis-motos sur les règles du Code de la route et la sécurité routière. Au total, 300 participants ont pris part à cette session de trois jours, malgré quelques réticences observées dans certains milieux.
Selon le directeur provincial de la CNPR/Tshopo, Jasmin Ofuka Lokomba, cette initiative s’inscrit dans un vaste programme de renforcement des capacités des conducteurs de la ville de Kisangani et de ses environs.
« Bien qu’il y ait eu quelques frustrations au départ, les conducteurs qui ont réellement le souci de leur sécurité et de leur santé se sont présentés à la formation. Et je vous rassure qu’après cette deuxième vague, la troisième sera encore plus importante que les deux premières », a-t-il déclaré à la presse locale.
Des « ambassadeurs du Code de la route »
À l’issue de la session, les conducteurs formés ont été investis d’une mission particulière : devenir ambassadeurs et défenseurs du Code de la route dans la ville de Kisangani.
« Même si l’effectif formé reste encore minime face à la majorité des conducteurs non formés, la différence est déjà perceptible. Lorsque vous montez dans un taxi ou sur une moto, vous pouvez distinguer celui qui a suivi la formation de celui qui ne l’a pas encore reçue », a souligné M. Ofuka.
La formation a été dispensée en français et expliquée en lingala pour faciliter la compréhension des participants.
« Je ne peux pas réunir des centaines de personnes pour blaguer. J’ai travaillé conformément à la loi et à la réalité de Kisangani. Même ceux qui avaient des difficultés avec le français ont pu suivre grâce à l’usage du lingala. Les participants sont sortis avec une réelle joie », a indiqué le directeur provincial.
Il a insisté sur l’importance vitale de respecter le Code de la route :
« Savoir conduire n’est pas une assurance. Être prioritaire sur la chaussée non plus. Celui qui n’a pas cette base devient une bombe à retardement. Voilà pourquoi nous insistons sur le caractère obligatoire de cette opération. »

Pour cette deuxième vague, environ 180 motards ont été formés le matin et 120 l’après-midi, soit un total d’environ 300 participants. M. Ofuka a expliqué que l’effectif de l’après-midi est généralement réduit en raison de la fatigue, un phénomène également observable dans le milieu scolaire.
Face aux rumeurs et à certaines résistances locales, le directeur provincial a adressé un message aux conducteurs qui n’ont pas encore adhéré à l’opération :
« La vie n’a pas de pièces de rechange. Si vous continuez à retarder, le moment viendra où vous chercherez cette formation alors que je serai indisponible. Et comme vous êtes dans une activité commerciale, chaque retard peut vous coûter cher. »
La CNPR rappelle que l’objectif final de cette vaste campagne est de réduire sensiblement la fréquence des accidents de circulation dans la province de la Tshopo.
« Si nous atteignons un pourcentage majoritaire de conducteurs formés, nous aurons réussi. Mais si les non-formés restent plus nombreux, les accidents graves continueront à endeuiller des familles », a conclu M. Ofuka.
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