Kisangani : le député national Patrick Matata salue l’uniformisation vestimentaire des motards et les appelle au respect des décisions des autorités

Le député national Professeur Patrick Matata Makalamba a été accueilli en liesse ce mardi à Kisangani, son fief électoral. Partisans, sympathisants et une forte délégation de taximans vêtus de gilets fluorescents ont marqué son retour, illustrant l’adhésion populaire autour de sa vision et de son action politique.

Dans une interview accordée à la presse, l’élu de Kisangani a passé en revue plusieurs sujets d’actualité brûlants, parmi lesquels la recrudescence de l’insécurité urbaine, la réglementation des motards et les rumeurs de pétitions parlementaires.

S’exprimant sur la réglementation imposant aux conducteurs de motos-taxis le port obligatoire de gilets fluorescents, casques et bottes, le Professeur Matata a salué une décision courageuse et bénéfique pour la sécurité de tous :

« Nous avions encouragé les motards à suivre les instructions de l’autorité. Pour ma part, j’ai déjà remis plusieurs gilets fluorescents aux taximans qui n’avaient pas les moyens d’en acquérir. Cette mesure est bénéfique : elle permet d’identifier clairement les vrais motards et d’écarter les bandits qui utilisaient ce secteur pour commettre des crimes », a-t-il déclaré.

Pour l’élu de la Tshopo, l’uniformisation vestimentaire ne constitue pas seulement une question d’ordre public mais aussi de dignité professionnelle :

« Aujourd’hui, ils sont bien habillés, avec des casques, des gilets et des bottes. C’est une profession plus propre et plus respectable. Il faut encourager cette dynamique. »

Abordant la recrudescence des braquages et des tueries dans la ville, malgré l’opération Lobo récemment lancée par le ministre de l’Intérieur, le Professeur Matata a tenu à adresser un message de compassion à la population :

« Je présente toutes mes condoléances à ceux qui ont perdu des êtres chers. J’exprime toute ma proximité et ma compassion à la population victime de ces actes de barbarie et de sabotage. »

S’il a salué la détermination des autorités nationales à mettre fin à la criminalité, il a insisté sur la nécessité d’une collaboration étroite entre forces de sécurité et citoyens :

« Nous demandons à la population de continuer à dénoncer tous les signes suspects afin que les services spécialisés neutralisent les bandits qui insécurisent notre ville. Kisangani est une ville paisible et hospitalière. Elle doit le rester. »

À travers ses propos, le député national s’est voulu à la fois rassurant et ferme : rassurant en se tenant aux côtés de ses électeurs affectés par l’insécurité, ferme dans son appel au respect des mesures administratives et à la responsabilité citoyenne.

Rédaction