Kisangani : les travaux de modernisation de la voirie urbaine s’intensifient sous le regard vigilant du BCECO

La ville de Kisangani est en pleine métamorphose. Ce samedi, une délégation du Bureau Central de Coordination (BCECO), conduite par son directeur général Mabi Mulamba séjourne est en mission officielle à Kisangani. Accompagnée par l’antenne provinciale du BCeCo, de l’OVD, des entreprises Mont Gabaon et SAFRIMEX a inspecté plusieurs chantiers routiers en cours, en compagnie des missions de contrôle GLM et SOGEC. Cette inspection a débuté par le chantier du Mont Gabaon sur l’avenue du 4 Novembre dans la commune Makiso. Objectif : évaluer l’état d’avancement des travaux de modernisation de la voirie urbaine.

Au total, 20 kilomètres de routes sont en construction, sous la houlette de l’entreprise MONT GABAON, principale exécutante du projet. Les constats sur le terrain révèlent une progression notable sur plusieurs axes stratégiques.

« Sur l’avenue principale, les purges, les fondations en 0.31.5 et les couches de base sont déjà réalisées. La couche de roulement est en cours de pose et les trottoirs sont partiellement finalisés. Il ne reste plus que l’engazonnement », a expliqué un ingénieur superviseur.

Axe Kasanda : la pose des enrobés prévue d’ici fin août

Long de 415 mètres, l’axe Kasanda a déjà bénéficié de toutes les couches inférieures nécessaires. Seule la couche d’enrobé, indispensable pour la mise en service de la route, reste attendue.

« Nous prévoyons de poser les enrobés une fois qu’un linéaire suffisant entre 1 500 et 2 000 mètres sera prêt. Cela permet une application plus efficace et économique. La pose est prévue avant fin août », a indiqué le responsable de la mission de contrôle PLM.

Boulevard de l’Espagne : un chantier sous haute surveillance

Au niveau du stade Lumumba, le boulevard de l’Espagne, longtemps impraticable, fait l’objet d’un traitement en profondeur. L’entreprise SAFRIMEX est chargée de sa réhabilitation.

« C’est un chantier sensible. Nous avons dû procéder à des purges, au traitement de zones marécageuses, à la mise à niveau et au compactage. La prochaine étape est la pose des bordures, puis le revêtement final », a détaillé un contrôleur de la mission SOGEC.

Face à certaines critiques sur la qualité des travaux, les experts appellent à la prudence.

« On ne juge pas la qualité à l’œil nu. Ce sont les essais physiques en laboratoire qui tranchent. Les critiques sans preuve ne sont que de la spéculation », a réagi un ingénieur du BCECO.

Au-delà des couches de bitume, ces travaux traduisent une volonté politique forte de moderniser l’espace urbain, désenclaver les quartiers périphériques et améliorer la mobilité à Kisangani.

Avec des entreprises mobilisées, un contrôle technique rigoureux et un accompagnement institutionnel actif, la ville s’inscrit progressivement dans une dynamique de modernisation durable.

Reste à espérer que les délais seront respectés et que la qualité finale répondra aux attentes des Boyomaises et Boyomais.

Rédaction