Kisangani/Politique : L’APOCM fête 8 ans de lutte politique et d’ascension fulgurante

L’Alliance des Paysans, des Ouvriers et de la Classe Moyenne pour un Développement Durable (APOCM) a célébré ce jeudi son 8ᵉ anniversaire d’existence dans une ambiance de mobilisation politique, marquée par un double symbole : la commémoration de la création du parti et l’anniversaire de naissance de son autorité morale, l’honorable Abdon Etina Bekile Ipan, né un 13 août.

Réunis au siège provincial de l’APOCM à Kisangani, militants et sympathisants ont écouté avec ferveur le discours du président fédéral, Me Michel Byambe, qui a retracé la genèse et les réalisations du mouvement. Créé le 14 août 2017 à Kinshasa lors d’un congrès extraordinaire, l’APOCM s’est donné pour mission d’instaurer un ordre politique inclusif, en mobilisant paysans, ouvriers et classe moyenne pour un développement équilibré et une redistribution équitable des richesses.

En dressant le bilan de ces huit années, Me Michel a mis en avant une progression impressionnante : de seulement un député national et un député provincial en 2018, l’APOCM compte aujourd’hui 14 députés nationaux, plusieurs sénateurs, 11 députés provinciaux, un gouverneur (Maï-Ndombe), un président et un vice-président d’Assemblée provinciale, un questeur, ainsi que 34 élus et conseillers communaux à travers le pays.
« Ces résultats traduisent la confiance grandissante des Congolais envers notre vision », a-t-il affirmé.

Fidèle à sa ligne socialiste et révolutionnaire, l’APOCM se veut le parti de tous les Congolais, au-delà des origines et des appartenances. À l’occasion de cet anniversaire, Me Michel a lancé un appel vibrant aux habitants de Kisangani et de toute la Tshopo à rejoindre ses rangs, soulignant que l’objectif est clair : renforcer l’implantation nationale pour peser davantage sur les décisions politiques lors des prochaines élections, tout en soutenant la vision du président de la République depuis 2018.

Pour le président fédéral, le salut du Congo passe par une mobilisation populaire capable d’éradiquer les antivaleurs, de promouvoir une élite patriotique et de relever les défis socio-économiques du pays.
« Notre combat est celui de la dignité, de la justice sociale et d’un Congo qui appartient à tous », a conclu Me Michel sous les applaudissements nourris de la salle.

Rédaction