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Kisangani – Voirie urbaine : le BCeCo fustige les dérives et l’excès de pouvoir du ministre des ITPR Likaka, tout en maintenant la poursuite des travaux

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Kisangani – Voirie urbaine : le BCeCo fustige les dérives et l’excès de pouvoir du ministre des ITPR Likaka, tout en maintenant la poursuite des travaux

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Le chef d’antenne du Bureau Central de Coordination (BCeCo), Trésor Botamba Ahuka, a effectué ce mercredi une descente sur le terrain pour inspecter les travaux de la voirie urbaine de Kisangani, 24 heures après la décision du ministre provincial des Infrastructures, Héritier Likaka, de suspendre les entreprises Safrimex et ZS pour « manque de sérieux et mauvaise qualité des ouvrages ».
Sur place, le BCeCo rejette en bloc cette décision qu’il juge irrégulière et réaffirme sa compétence exclusive dans la gestion du projet.

Le climat s’est brusquement tendu autour du projet de réhabilitation de la voirie urbaine de Kisangani. Alors que le ministre provincial des Infrastructures, Héritier Likaka, a annoncé la suspension des travaux exécutés par les entreprises Safrimex et ZS, le Bureau Central de Coordination (BCeCo)/Antenne de la Tshopo chargée de la mise en œuvre du projet a réagi en désavouant cette décision qu’il considère « sans fondement institutionnel ».

« Réagir, c’est trop dire, mais le BCeCo n’est pas au courant de cette décision, car ce n’est pas au ministre des infrastructures et travaux publics de prendre une telle mesure », a déclaré Trésor Botamba, chef d’antenne du BCeCo, lors de sa visite d’inspection sur le terrain.

Selon lui, le projet de voirie urbaine de Kisangani relève d’un programme national financé par le gouvernement central, à travers la Présidence de la République, et non du budget provincial.

« Ce projet n’appartient même pas au gouvernement provincial. Il existe un protocole d’accord signé entre le BCeCo, représentant le gouvernement national, et le gouvernement provincial, qui n’est que bénéficiaire », a précisé Trésor Botamba.

Dans ce cadre, le gouvernement provincial avait désigné un point focal comme interlocuteur unique du BCeCo, tandis que les missions de surveillance et de contrôle technique dépendent exclusivement du Bureau Central.
« Si des remarques techniques sont émises, c’est à ces missions d’en faire rapport au BCeCo, qui convoque ensuite une réunion technique pour décider de la suite. Seul le BCeCo a compétence pour ordonner ou suspendre les travaux », a-t-il insisté.

Contrairement aux critiques du ministre provincial, le BCeCo se dit satisfait de l’évolution des travaux sur le terrain.
« Nous sommes satisfaits. Ce sont des travaux techniques. Là où il y a des remarques, nous les formulons, et les entreprises procèdent aux corrections », a expliqué Botamba.

Il a rappelé que le projet prévoit plusieurs étapes de validation : pré-réception technique, réception provisoire, puis réception définitive, chacune assortie d’une garantie de reprise pour corriger d’éventuelles imperfections.

« Curieusement, on constate une agitation populiste autour d’un projet dont plusieurs acteurs ne maîtrisent pas les contours. Chacun veut se faire valoir politiquement, alors qu’il s’agit avant tout d’un processus technique encadré par des règles claires », a-t-il dénoncé.

Le chef d’antenne du BCeCo déplore enfin que le ministre ait convoqué une réunion avec les entreprises exécutantes sans en informer son institution :

« Le gouvernement provincial n’a signé aucun contrat avec Safrimex ou ZS. Ces entreprises relèvent du BCeCo. En les convoquant directement, le ministre a violé la procédure. Il devait passer par le point focal et solliciter la disponibilité du BCeCo pour une telle rencontre », a-t-il souligné.

Pour l’heure, le BCeCo confirme que les travaux se poursuivent normalement sous sa supervision, en attendant la phase d’évaluation technique prévue dans le chronogramme officiel du projet.

Le projet de réhabilitation de la voirie urbaine de Kisangani s’inscrit dans le cadre du Programme présidentiel d’accélération des infrastructures, financé sur fonds du gouvernement central. Les entreprises Safrimex et ZS ont été sélectionnées pour l’exécution des lots respectifs, sous le contrôle du BCeCo.

Rédaction

La Rédaction. Contact : +243 850 710 634 & +243 826 769 494 & +243 817 180 576 Adresse physique du bureau : Makiso, Kisangani, TSHOPO, RD. Congo.

1 commentaire

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Th

Mise au point correct du BCeCo.Politique et technique sont 2 domaines différents. Les politiques devraient connaître les procédures pour ne Oasis tomber dans des réactions ridicules par excès de zèle.

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