

Pénurie d’eau à Kisangani : Le mouvement citoyen FILIMBI/Tshopo brise le silence
Face à la pénurie d’eau dans la ville de Kisangani depuis quelques jours déjà, le mouvement citoyen FILIMBI Tshopo a choisi de rompre le silence. En effet, face à l’interruption prolongée de la distribution d’eau potable, les jeunes activistes de FILIMBI Tshopo montrent qu’ils ne se contentent pas de l’indignation. Ils ont pris l’initiative d’engager un dialogue direct avec les responsables de la REGIDESO, l’entreprise en charge de la gestion de l’eau, en dépit de l’absence de son Directeur.
Au cours d’un entretien d’une heure avec le personnel intérimaire de la REGIDESO, il a été révélé que deux transformateurs défectueux paralysent l’usine de traitement d’eau. Ce dysfonctionnement condamne la ville à une « soif collective ». Les conséquences de cette crise deviennent alarmantes, transformant les rues de Kisangani en scènes de détresse, où la dignité humaine est confrontée à une urgence sanitaire grandissante. Cette situation est d’autant plus préoccupante avec la résurgence du choléra dans la province.
« Dans une ville où le silence devient complice, FILIMBI Tshopo incarne une jeunesse lucide, résolue à ne pas céder à la résignation », a déclaré le président de ce mouvement. Par leur engagement, ces jeunes militent pour la confrontation des autorités, l’interpellation des médias et la mobilisation populaire autour de cette cause cruciale.
En réponse à cette crise d’eau, le mouvement FILIMBI a annoncé son intention d’initier une série de plaidoiries auprès des autorités provinciales. L’objectif est clair : il est essentiel de trouver une solution rapide afin d’éviter que le spectre du choléra ne s’abatte sur Kisangani.
De son côté, la REGIDESO a exhorté FILIMBI à interpeller les institutions étatiques telles que la mairie, le gouvernorat, et l’assemblée provinciale. Elle insiste sur le fait que ces entités doivent s’acquitter des factures liées à leur consommation d’eau, une réalité souvent négligée.
« Nous pensons que la clé de cette impasse réside dans une dotation urgente de la REGIDESO en transformateurs électriques à haute tension. Sans ces équipements essentiels, la ville restera prisonnière d’une soif imposée », conclut le mouvement FILIMBI Tshopo.
La situation à Kisangani est révélatrice des enjeux liés à la gestion des ressources en eau, et le combat des jeunes activistes du mouvement FILIMBI pourrait bien être le catalyseur nécessaire pour engendrer un changement. Dans un contexte où l’accès à l’eau potable est un droit fondamental, il devient impératif que les autorités réagissent rapidement pour améliorer la situation et préserver la santé de la population.
La Rédaction

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