RDC – Économie : le Président Tshisekedi exige une répercussion de l’appréciation du franc congolais sur les prix des produits de base

Le Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, a présidé ce mercredi, dans ses bureaux de la Cité de l’Union africaine, une importante réunion de conjoncture économique consacrée à l’appréciation progressive du franc congolais (CDF) face aux devises étrangères et à son impact sur le pouvoir d’achat des ménages.

Autour du Chef de l’État étaient réunis la Première ministre, le vice-Premier ministre en charge du Budget, celui de l’Économie nationale, les ministres des Finances et de l’Industrie (ad intérim) ainsi que le gouverneur de la Banque centrale du Congo (BCC).

Le vice-Premier ministre de l’Économie nationale, Daniel Mukoko Samba, a indiqué à l’issue de la rencontre que les échanges ont porté sur la coordination entre la politique monétaire et la politique budgétaire, un point déjà évoqué lors du dernier Conseil des ministres.

« Il a été question d’examiner la situation récente et de lever un certain nombre d’options à confirmer sur le plan technique », a précisé le professeur Mukoko.

Le ministre a annoncé la tenue d’une nouvelle réunion ce vendredi, destinée à s’assurer que les baisses de prix observées sur le marché soient proportionnelles à l’appréciation du franc congolais.
L’objectif : permettre aux Congolais de ressentir concrètement l’amélioration de leur pouvoir d’achat.

« Les mesures seront également prises concernant les prix des produits pétroliers, qui pourraient connaître une nouvelle baisse dans les jours à venir », a-t-il ajouté, précisant que le contrôle des prix sera renforcé pour contraindre les opérateurs économiques à respecter les baisses décidées.

Sur un ton rassurant, le ministre Mukoko Samba a annoncé la convocation prochaine d’une réunion présidée par la Première ministre, qui réunira les représentants du secteur privé.
Cette concertation visera à s’assurer que l’appréciation du CDF se traduise effectivement par une diminution des prix des denrées alimentaires et des produits de première nécessité.

« C’est une réponse directe à la demande de la population, qui souhaite que le renforcement du franc congolais se reflète dans son panier de la ménagère », a conclu le ministre.

Rédaction