RDC/Kinshasa : Une marche pacifique annoncée ce samedi par les jeunes de la Tshopo pour exiger la démission du gouverneur Londengolia

La pression monte contre le gouverneur de la province de la Tshopo. À l’appel de la méga plateforme “Debout la Jeunesse Congolaise”, les jeunes ressortissants de cette province vivant à Kinshasa se préparent à organiser une marche pacifique ce samedi 28 juin, pour exiger la démission immédiate de Paulin Londengolia, qu’ils accusent de mauvaise gouvernance, d’inefficacité chronique et d’inaction face aux maux qui rongent la population.

Dans le communiqué n°018/PR-ADMIN-DJC/2025, signé par Jean-Louis Bokolombongo, président national de la plateforme et transmis à la rédaction de Lumierenews.cd ce vendredi, le ton est ferme :

“Nous n’assisterons plus en silence à l’agonie de la Tshopo. Il est temps que la jeunesse prenne ses responsabilités et exige des comptes à ceux qui prétendent gouverner au nom du peuple.”

Le texte dénonce une gestion désastreuse de la province, marquée par l’absence totale d’initiatives en faveur des jeunes, le délabrement des infrastructures, un chômage massif et une administration opaque et déconnectée des réalités de la population.

Le rassemblement est prévu à 10h du matin, devant le Palais du Peuple. De là, les manifestants se dirigeront vers le Ministère de l’Intérieur, où un mémorandum sera officiellement remis. Ce document répertorie les manquements graves attribués au gouverneur Londengolia et exige une réaction immédiate des autorités nationales.

Organisateurs et participants insistent sur le caractère strictement pacifique et citoyen de cette marche. L’appel est lancé à toute la population, aux mouvements citoyens, aux associations, aux confessions religieuses et aux forces vives de la nation pour se joindre à cette initiative “pour sauver l’avenir de la Tshopo”.

Depuis plusieurs mois, l’exécutif provincial est la cible de critiques virulentes. Le gouverneur Londengolia est accusé d’immobilisme, d’opacité dans la gestion des finances publiques, et d’un désintérêt manifeste pour les préoccupations urgentes de la population.

Les organisateurs de la marche dénoncent ce qu’ils appellent une trahison de la confiance populaire, et annoncent que le temps du silence est terminé.

“Le silence de la jeunesse n’était pas de la soumission, mais une réserve stratégique. Aujourd’hui, nous levons cette réserve pour exiger un changement concret.”

La Rédaction

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