Tshopo : lancement de la vulgarisation des textes sur les comités provinciaux et locaux de sécurité

Le Vice-Premier ministre, ministre de l’Intérieur, de la Sécurité, de la Décentralisation et des Affaires coutumières, M. Jacquemain Shabani, a procédé ce lundi à Kisangani, chef-lieu de la province de la Tshopo, au lancement officiel de la gouvernance sécuritaire à la base à travers la vulgarisation des textes légaux relatifs à la création, l’organisation et au fonctionnement des comités provinciaux et locaux de sécurité, conformément au décret n°22/044 du 6 décembre 2022.

« Je lance officiellement la gouvernance sécuritaire à la base dans la province de la Tshopo. Désormais, la tenue régulière des réunions de sécurité, l’analyse des menaces, la mobilisation sociale et l’implication des autorités territoriales deviennent une obligation légale, dans le but de restaurer l’autorité de l’État et de garantir la protection des populations face aux menaces multiformes », a déclaré le VPM Shabani.

Cette initiative vise à ancrer la sécurité dans la proximité, en responsabilisant les acteurs territoriaux dans la prévention, la coordination et la réponse face aux défis sécuritaires locaux.

Le gouverneur de province, M. Paulin Lendongolia Lebabonga, a appelé à une appropriation citoyenne des textes légaux, soulignant leur importance pour l’instauration d’une sécurité inclusive et participative :

« Vulgariser ces textes, c’est amener nos communautés au cœur de l’État. C’est instaurer l’ordre de proximité. C’est doter chaque village d’un cadre d’alerte, de réponse et de coordination territoriale. »

De leur côté, les représentants des entités locales ont salué la portée pratique de cette initiative. M. Médard Elonge Konga, administrateur du territoire d’Opala, s’est exprimé au nom des participants :

« Le décortiquage de cette formation donne lieu à une amélioration du système sécuritaire de nos entités, à une meilleure prévention des menaces et à l’émergence de solutions économiques locales. Nous sommes mentalement édifiés pour mettre en exécution les savoirs acquis.»

La cérémonie marque une étape cruciale dans l’opérationnalisation des mécanismes de sécurité décentralisés, renforçant l’appropriation des outils juridiques par les autorités locales et traduisant la volonté de l’État de reconstruire la confiance et l’ordre à la base.

Rédaction