Tshopo : l’heure de Basoko aurait-elle sonné après la déchéance de Lendongolia ?

La destitution du gouverneur Paulin Lendongolia marque le début d’une nouvelle ère politique dans la Tshopo.
À Kinshasa comme à Kisangani, les tractations s’intensifient pour identifier le profil capable de redresser une province longtemps freinée par des gestions jugées controversées.

Dans les cercles politiques de la capitale, les discussions vont bon train. Si plusieurs critères sont évoqués, le facteur géopolitique semble désormais peser de tout son poids. Et sur ce terrain, le territoire de Basoko revendique haut et fort son tour à la tête de la Tshopo.

À Kinshasa, les notables basoko multiplient les concertations. Même effervescence sur le terrain, dans la province. L’objectif est clair : dégager un candidat unique, compétent et rassembleur, capable de répondre aux multiples défis de la Tshopo et d’inscrire son action dans la continuité des initiatives du gouvernement central déjà visibles dans la région.

Déjà, plusieurs noms circulent dans les couloirs politiques et au sein des réseaux d’influence. Deux personnalités reviennent avec insistance :

✓Le professeur Flory Bobili Tambana,

✓Le professeur Faustin Toengao Lokundo.

Les consultations se poursuivent, et d’autres fils et filles de Basoko pourraient encore se manifester.
Mais un constat semble désormais faire consensus : le territoire ne veut plus manquer son rendez-vous avec l’histoire.

« Basoko n’a plus droit à l’erreur. C’est le moment de s’unir pour faire élire un de nos fils à la tête de la Tshopo », martèle un notable, visiblement confiant.

La bataille pour la succession de Lendongolia ne fait que commencer, mais une certitude se dessine : Basoko entend peser lourdement dans le nouvel équilibre politique de la Tshopo.

Rédaction