Urgent/coup monté contre le DG a.i du FRIVAO Chançard Bolukola: le ministre de la Justice a.i. Samuel Mbemba dans la ligne de mire

Un vent de scandale souffle actuellement sur le ministère de la Justice. Des sources internes dénoncent une cabale soigneusement orchestrée contre le Directeur Général a.i. du Fonds de Réparation pour les Victimes des Atrocités et autres Violations graves des droits humains (FRIVAO), Chançard Bolukola. Au cœur de cette manœuvre : le ministre de la Justice et Garde des Sceaux ad intérim, Samuel Mbemba, dont l’implication présumée suscite de vives inquiétudes au sein de la société civile.

Selon des informations concordantes, plusieurs figures influentes du FRIVAO, notamment le Président du Conseil d’Administration Kalombola et des membres proches de l’ancienne coordination dirigée par Mwarabu, ont été aperçues ce lundi matin dans les couloirs du cabinet du ministre. L’objectif de cette réunion, tenue dans la plus grande discrétion, aurait été de préparer le retour de cette équipe controversée, autrefois pointée du doigt pour sa gestion opaque et désavouée par les victimes elles-mêmes.

Ce qui choque davantage, c’est l’exclusion totale du DG a.i. Chançard Bolukola de cette rencontre pourtant décisive pour l’avenir du Fonds. Non informé, ni convié, celui-ci est depuis placé en détention préventive, suite à une interpellation survenue la semaine dernière dans des circonstances qualifiées de floues. Jusqu’à ce jour, aucune charge claire n’a été officiellement communiquée, renforçant les soupçons d’un acharnement à caractère politique.

Pour plusieurs analystes, cette arrestation arbitraire s’apparente à un règlement de comptes, visant à neutraliser un acteur jugé trop indépendant au sein d’un mécanisme de réparation censé être apolitique et orienté vers les droits des victimes.

Au sein même du FRIVAO, la crainte d’un retour en force des anciens gestionnaires grandit. Leur réhabilitation éventuelle serait, selon des ONG spécialisées en droits humains, une véritable trahison envers les victimes et un retour en arrière inquiétant dans le processus de justice transitionnelle en RDC.

Face à cette situation explosive, les appels à la transparence, au respect de l’État de droit et à la libération immédiate du DG a.i. se multiplient. Des voix s’élèvent pour dénoncer la politisation croissante des mécanismes de réparation et un recul alarmant dans la lutte contre l’impunité.

Le mutisme observé du côté des hautes institutions de l’État, notamment de la Présidence de la République et du Conseil Supérieur de la Magistrature, alimente encore davantage les suspicions. Dans un pays déjà secoué par des crises à répétition, une nouvelle dérive dans un secteur aussi sensible pourrait faire vaciller les maigres acquis de justice et de réconciliation.

L’affaire Bolukola pourrait bien devenir un test majeur pour l’indépendance de la justice congolaise.

Affaire à suivre de très près.

Rédaction