Tshopo : KOPAX fustige la complaisance des élus provinciaux face au déclin de la province sous le gouverneur Lendongolia
L’organisation citoyenne Conscience Congolaise pour la Paix (KOPAX) critique la gouvernance de la province et reproche à l’Assemblée provinciale de la Tshopo sa « complaisance » face à ce qu’elle considère comme une « dérive préoccupante » dans la gestion de la Res publica.
Dans un communiqué publié le vendredi 3 octobre et signé par l’activiste Jordan Saidi, dont Lumière News a obtenu copie, KOPAX estime que « la plus grande province de la RDC rend ses derniers soupirs suite à une gestion décriée ». Seize mois après son investiture, le gouvenement provincial aurait montré « ses limites par le manque d’un leadership innovant et des capacités managériales capables de relancer la province de la Tshopo ».
Le mouvement pointe également du doigt une Assemblée provinciale « réduite au rôle d’acolyte » d’un exécutif jugé en difficulté pour concrétiser son programme.
« Sous l’œil complaisant des élus provinciaux, la destinée de la Tshopo s’assombrit… Le Parlement provincial est devenu le symbole de dysfonctionnements », accuse le communiqué.
KOPAX évoque en outre une « régression démocratique » dans la province, citant notamment l’arrestation de Jedidia Mabela, activiste de la LUCHA poursuivi pour avoir dénoncé la gestion des fonds publics. « Cette arrestation prouve que le gouverneur marche à contre-courant de la vision du président Félix Tshisekedi, qui prône l’État de droit », souligne l’organisation, estimant que la Tshopo est devenue « une province fragilisée ».
Le mouvement exige par ailleurs des éclaircissements sur la gestion de 1 217 478,91 USD, décaissés en urgence le 7 novembre 2024 pour la réhabilitation de la RN4 et la sécurité dans la province, ainsi que sur la taxe des voyageurs et touristes, fixée entre 1 500 et 6 000 FC selon la distance.
Enfin, KOPAX déplore « l’inefficacité du gouvernement provincial » dans la lutte contre la criminalité urbaine à Kisangani, chef-lieu de la Tshopo.
À défaut d’une réaction des élus, l’organisation prévient :
« Nous prendrons acte que les députés provinciaux de la Tshopo sont complices par leur silence. Seul le recours à des actions citoyennes de grande envergure pourra libérer la province d’une gouvernance jugée inadaptée. »
La Rédaction
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