Kisangani : la validation de la nouvelle feuille de route de la réserve de biosphère de Yangambi au cœur d’un atelier
Préserver la forêt, repenser la gestion et redéfinir les zones d’usage : tels sont les enjeux au cœur de l’atelier de validation de la feuille de route du plan simple de gestion et du zonage de la réserve de biosphère de Yangambi, ouvert jeudi à Kisangani.
Organisé par l’UNESCO et ses partenaires, en collaboration avec les autorités provinciales de la Tshopo, cet atelier de deux jours, soit du 30 au 31 Octobre 2025 vise à poser les bases d’une nouvelle gouvernance de cet écosystème unique au monde.
En ouvrant les travaux, le gouverneur intérimaire de la Tshopo, Didier Lomoyo Iteku, a insisté sur la dimension participative du processus :
« Cet atelier doit permettre d’adopter une feuille de route claire et partagée pour la révision du plan de gestion et la redéfinition du zonage de la réserve. Chaque acteur doit jouer son rôle dans la préservation de ce patrimoine unique », a-t-il déclaré.
Le chef de l’exécutif provincial a également mis en garde contre les menaces qui pèsent sur cette aire protégée : déforestation, pression démographique, pauvreté et changement climatique. Autant de défis, selon lui, qui exigent une mobilisation collective afin de sauvegarder un écosystème « d’importance mondiale ».
De son côté, le coordonnateur du projet UNESCO Yangambi, René Jiofack Bernardin a rappelé que cette révision du plan de gestion s’inscrit dans le cadre du programme MAB (Man and the Biosphere), dont l’objectif est d’adapter la gouvernance de la réserve aux réalités actuelles.
« Les dynamiques humaines et environnementales ont profondément transformé le paysage depuis les dernières délimitations. Cet atelier doit nous aider à poser un diagnostic commun et à définir les rôles de chaque acteur, y compris les communautés locales et les peuples autochtones », a-t-il expliqué.
Autour de la table, l’on retrouve des représentants du ministère de l’Environnement et Développement durable (MEDD), de la coordination provinciale de l’Environnement/Tshopo, des institutions scientifiques (INERA, CIFOR, UGent, ERAIFT, MRAC), ainsi que des organisations locales, chefs coutumiers et ONG environnementales.
Le ministre provincial des Transports, Ghislain Mogenya Baraka, représentant sa collègue de l’Environnement, a salué « la vision du Président Félix Tshisekedi pour une gestion durable des ressources naturelles » et « l’engagement du gouverneur Lomoyo à relever les défis écologiques de la Tshopo ».
Située à une centaine de kilomètres de Kisangani, la réserve de biosphère de Yangambi demeure l’une des plus emblématiques du réseau de l’UNESCO en Afrique centrale. Véritable laboratoire à ciel ouvert, elle abrite une biodiversité exceptionnelle et sert de centre de recherche pour les scientifiques du monde entier.
Les conclusions de cet atelier devraient permettre de poser les jalons d’une nouvelle gouvernance environnementale, conciliant conservation, recherche scientifique et développement local durable.
Rédaction
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BAIYA KILONGALONGA Patrick-ITINDI
A monsieur le Coordonnateur de l’UNESCO et toute la composition de la collaboration.
Je vous invite d’utiliser une approche de la politique en commençant au niveau de la conception jusqu’à l’exécution, non comme une implication par une simple concertation, mais plutôt, une implication significative.
Car, le respect de 4 principes de développement durable (principe de précaution, principe de responsabilité, principe de indemnisation et principe de transparence), conduit aux piliers de développement durable dans l’élaboration d’un plan simple de gestion par la méthode de zonage (l’écologie, le social et l’économie vont se retrouver. Sur ce, la communication sera fiable).
Le terme <> justifie en totalité que la forêt où est installée la réserve de biosphère, est la forêt de la communauté locale.
Depuis la certification du massif forestier de Yangambi comme une Réserve de Biosphère, aucun développement significative est remarqué à côté de la communauté locale comme un des membres des parties prenantes dans la gestion des forêts.
Nous signalons que, nous pensons apporter quelques solutions pratiques et concrètes dans la cadre d’une participation active (CLIP).
Nous sommes entièrement disponibles aux cas des concertations.
Veillez agréer l’expression de mes sentiments distingués majesté coordinateur.




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