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Tshopo : après la destitution du Gouv’ Lendongolia, le VPM de l’Intérieur Jacquemain Shabani sort de son silence

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Le Vice-Premier ministre, ministre de l’Intérieur, Jacquemain Shabani, s’est enfin exprimé après le vote de la motion de défiance ayant conduit à la destitution du gouverneur de la Tshopo, Paulin Lendongolia Lebabonga.

Dans une correspondance adressée à l’Assemblée provinciale, le patron de la Territoriale a pris acte de la transmission du procès-verbal du vote, tout en exprimant des réserves sur le respect des principes démocratiques et institutionnels au cours de la plénière.

Jacquemain Shabani note en effet que la séance s’est tenue « sans le moindre respect des principes fondamentaux du contradictoire, de droit de réponse, de la transparence, encore moins de la loyauté institutionnelle », peut-on lire dans le courrier adressé au président de l’Assemblée provinciale.

Le VPM rappelle par ailleurs l’importance de l’Acte d’engagement signé à Kinshasa les 2 et 3 septembre 2025, lors de l’atelier sur les mécanismes de fonctionnement et de stabilisation des institutions provinciales, document qui encourage la concertation et la stabilité politique au sein des entités décentralisées.

Dans un ton d’apaisement, le ministre de l’Intérieur invite les responsables provinciaux à préserver la stabilité des institutions, surtout dans un contexte national marqué par une crise sécuritaire persistante à l’Est.

« J’enjoins les membres du Comité provincial de sécurité qui me lisent en copie de prendre les dispositions utiles pour garantir la stabilité des institutions de la province », conclut-il.

Cette réaction du VPM Jacquemain Shabani intervient alors que la situation politique reste tendue à Kisangani, entre partisans du gouverneur déchu et élus provinciaux.

Rédaction

La Rédaction. Contact : +243 850 710 634 & +243 826 769 494 & +243 817 180 576 Adresse physique du bureau : Makiso, Kisangani, TSHOPO, RD. Congo.

1 commentaire

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Richard MALOLE

L’analyse administrative de la récente correspondance autour de la gouvernance provinciale de la Tshopo laisse transparaître une certaine précipitation, ouvrant la voie à de nombreuses interprétations, parfois malveillantes, sur les intentions de son auteur.

En effet, selon le principe de redevabilité institutionnelle, la primeur de la réponse devait logiquement revenir au destinataire de la lettre n°600/2025 du 27 octobre 2025 — en l’occurrence, le Président de la République. Cette lettre, émanant du Président de l’Assemblée provinciale de la Tshopo, visait à informer la haute autorité du pays de la situation politique tendue au sein de la province.

Dès lors, le Vice-Premier Ministre de l’Intérieur, simple ampliateur du document, aurait dû se limiter à accuser réception de la copie réservée à son ministère et à produire une note technique à l’intention du Chef de l’État, conformément à son rôle sectoriel.
Cependant, dans sa correspondance, le numéro un de l’Intérieur n’a pas véritablement tranché sur la position politico-administrative du gouverneur visé par la motion de défiance. Néanmoins, certains passages de sa lettre laissent entrevoir une certaine inclination qui pourrait être perçue comme un soutien implicite à la démarche de l’Assemblée provinciale.

Ce flou, entretenu dans la communication officielle, n’est pas sans conséquence. Il fragilise la position du gouverneur Paulin Lendongolia, car rien, à ce stade, ne garantit son retour à la tête de l’exécutif provincial.

La seule instance habilitée à se prononcer définitivement sur cette affaire demeure la Cour constitutionnelle, en dernier ressort. En attendant cette décision, le probable ex-gouverneur reste sans fonction, tandis que le Conseil provincial de sécurité se limite à assurer la continuité de l’ordre public et la stabilité institutionnelle dans la province.

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